Je suis arrivé dans un hôpital que je croyais que c’était un arrêt avant d’aller chez ma maman. Mon père en a assez de mes folies. En avait assez de mes anecdotes toutes aussi obscènes. Je ne suis pas con pour ainsi penser que mon père m’a envoyé à l’asile pour les fous. On entend crier, on entend grogner, on entend cogner et même chanter, il disait que c‘est normal. On peut tout entendre et ça me dis rien de bon, mais je m’en fous réellement, j’allais partir rapidement d’ici comme d’habitude. Comme la dernière fois, pas vrai Dan? Comme dans mes années que maman m’avait envoyé pour savoir si je n’avais pas quelque chose dans la tête.
Alors, au premier Janvier à l’hôpital. J’avais ma valise et mes affaires personnels. Mon père discutait avec le docteur pendant qu’on me montrait tranquillement mes affaires pour aller me porter dans mon nouveau chez moi. Tout le monde te trouve étrange Dan. Toi, ma peluche dans mes bras et que je suivais, hésitant, vers ma nouvelle chambre que je n’ai pas de colocataire. J’ai vu un patient qui était là et qui me regardait avec une chemise de force et il me disait violemment en me traitant de noms:
- Qu’est-ce que tu regardes, Salopard? Détache moi Lâche!!
Il me faisait peur, il me fait toujours peur Dan. Il n’arrêtait pas de m’insulter rien que pour je le détache. Qui te dit que si je le détache il allait te faire mal Dan? Tu es aveugle et tu ne peux parler à cause des X que tu as à la place des yeux et de la bouche. Que dois-je faire? Les femmes me disent que si je l’ignore, il allait rien me faire. C’est ce que je faisais.
- Hey oh! Où tu t’en vas Bâtard?! Je te parle, salop! Revient et détache cette saloperie de sur moi! Tu m’entends?! Hey!!! Putain détache moi!
Je me sens blessé à cause de lui. Je le voyais, les cheveux gris, la barbe pas rasée me regarde comme si ses yeux allaient partir de leurs orbites. J’ai peur Dan, j’ai peur qu’il se détache et qui nous tue finalement dans nos rêves. Les femmes me poussent pour que je continue mon chemin voulant que je les ignore, mais je ne pouvais pas. Je me sens blessé et il faut que je règle pas vrai Dan? Il est méchant envers moi, alors il faut que je sache ce qui allait pas.
Joyeuse année en vue. Les femmes m‘installaient dans la chambre, je suis bien assis sur le lit inconfortable qu’on m’offrait dans la chambre. La chambre qui a des chaises, qu’on peut dire chaise, une table. J’ai une salle de bain compris dans la chambre avec une fenêtre qui a des barreaux
Mon père arrivait peut de temps après en disant qu’il allait me rendre visite avec Maman. Et que le docteur allait s’occuper de moi pendant qu’on me guérisse. C’est ce qu’il a dit à propos des visites, il l’a promis. Pas vrai Dan? Il a promis et il tient ses promesses il a fait la dernière fois.
30 septembre 1996
Hôpital PHS
Un an et huit mois que je n’ai reçu de visite de mes parents alors que mon père avait promis. De plus, c’est mon anniversaire. Le 30 septembre 1987 que j’étais né, c’était ce que les monsieurs avec leur robe blanche bizarre me disaient. Dan, j’ai dix ans. Si on rajoute un 8, ça donne un 18 qui donne techniquement un B, un B qui fait bile, bile qui est les vomis des personnes. J’aime bien vomir, ma gorge est irritée et ça goutte acide. On m’a déjà traité pour ça car on disait que je m’empoisonnais en mangeant mon bile. Mais j’aimais bien le gout acide et amer du n’importe quoi. Ça rendait le goût plutôt unique malgré les montons qui avaient dedans. Je me faisais vomir rien que pour cela.
J’ai dix ans. Depuis de belle lurette que j’entends la visite de ma famille et rien. Dan crois-tu qu’ils m’ont abandonné parce que je suis spécial comme dit l’infirmière gentille qui s’occupe de te laver, toi mon petit lion adoré? Elle dit que nous sommes unique, elle gentille, mais elle est vieille aussi.
C’est ma fête. On est sensé de faire une sortie avec mes parents, mais ils ne sont pas venu Dan. Je suis resté bien sagement dans ma chambre en écoutant les cris d’hystérie de certaines personnes comme à mon habitudes. De dessiner mes rêves et d’écrire les voix que j’entends. C’est comme ça toute la journée, jusqu’à temps que la vieille infirmière vient me voir. La vieille, je dis, Dan, car elle commence légèrement à avoir les cheveux gris, mais elle est début de la quarantaine. Elle me dit souvent que je suis mignon et surtout en me caressant tendrement le dos, comme si je lui plaisais.
Dan comment on doit réagir à une infirmière qui arrive dans la chambre en fermant avec attention la porte et en me faisant un signe de silence? Comment je dois réagir à une pareil acte que l’infirmière en tant que telle s’approche de moi en chuchotant qu’on était seul elle et moi. Dan, tu es témoin, tu entends Dan. Elle arrive tranquillement vers moi me faisant coucher sur le lit, me disant que je vais ressentir quelque chose de fabuleux. Je la vois en train d’enlever sa jupe, ses souliers et ses bas. Je la vois en train de déboutonner légèrement sa chemise. Je la vois monter sur moi et de descendre mes pantalons de pyjama. J’ai seulement neuf ans Dan, je dois réagir comment à ce geste? Je la vois jouer avec mon Zizi. Je suis étonné Dan, j’ai peur et je suis excité car on dirait qu’elle me donne du plaisir.
Elle le touche, elle le met dans sa bouche et moi.... Je ne peux que grogner. C’est tellement bon Dan et pourtant c’était étrange comme sensation. Elle se redresse, Dan, elle me regarde en détachant et enlevant sa chemise d’infirmière.
- «Dominic touche, caresse, tu vas voir que ça va t‘exciter davantage.»
Que dire, Dan? Elle prend mes mains pour aller caresser ses enflures qu’elle avait sur le torse. C’est étrange au point qu’elle criait légèrement de plaisir en penchant la tête en arrière, elle est étrange, cette infirmière. Aussitôt que je trouvais ça amusant en souriant, Dan, elle a arrêté, m’embrassant sur la tête et en s’habillant, me disant qu’elle va revenir une prochaine fois et que ça va aller plus loin. C’est quoi plus loin, Dan?
1 Janvier 2000
Hôpital PHS
Bonne année comme on dit. D’ailleurs, tout le monde a peur Dan. Tout le monde dit qu’on a sensé avoir un gros buzz que tous les ordinateur allaient planter, que la technologie allait planter voilà. Cependant rien. On a rien Dan. Tout est parfaitement bien, on a eu notre noël quotidien depuis qu’on est ici, notre éducation de l’école à l’hôpital. C’est bien normale comme début d’année. Les infirmiers festoient toujours ensemble pendant que nous Dan, on s’occupe de nos oignons, tout simplement. Comme on fait d’habitude.
Oh! On entend une porte s’ouvrir.
- « Dominic?»
« Oui Linda?»
- « Tu as de la visite mon coeur.»
Dan... De la visite à un jour de l’an, je ne comprends pas. On est en plein réveillon et voilà que j’ai soudainement de la visite? Ça ne va aucunement pas.
« C-c‘est qui?»
- « C‘est...» dit-elle en hésitant. « C‘est... Euh...»
« De la famille?» dis-je sans émotion.
- « En fait, oui, c‘est ta mère avec ton beau père et leurs enfants.»
Dan, est-ce bien entendu? Des enfants et beau père? Je peux dire que je suis contrarié. Elle a entendu tout ce temps pour avoir son mec et ses gosses?! Je compte pour rien Dan. Je compte pour rien! Je reste enfermer dans un hôpital pendant que les autres ont de la joie?! Non, mais.... T’inquiète, Dan, je m’en fous un peu, je suis bien ici. J’ai tout ce qu’il me faut à la porter de main sans bouger de l’hôpital.
- « Salut Dominic, tu te rappels de moi, mon petit garçon?»
Je rigole, je lui affiche en ce moment un beau sourire moqueur Dan, en fermant mon livre et te posant correctement sur le lit.
« Si je me rappel de toi?» Ris-je. « Cinq ans sans signe de vie. Miraculeusement oui.»
Elle semble plutôt triste, mais son copain ouvre la bouche malheureusement.
- «Dominic c‘est ça? Je suis Paul. On est venu te rendre visite car on trouvait que les enfants et moi étaient apte à te rencontrer et à te souhaiter une bonne année.»
Ma mère me répond.
- « Pour toi, Dominic tu dois t‘en foutre non? Qu‘on te souhaite bonne année, qu‘on te rende visite maintenant, non? Tu dois sûrement te dire pourquoi nous nous sommes déplacés, sûrement pas pour te dire que tu allais rester plus longtemps que prévu pour que ton état puisse se rétablir! Mais...!!»
Je me lève. Elle m’insulte littéralement devant nous Dan. Paul et ses enfants sortent de la chambre en disant qu’il était ravie de me connaitre et les enfants aussi même si je ne connais pas leur nom. Il allait attendre dans la voiture comme on dit! Bref, je lui as coupé la parole, mais Paul l’a interrompu à ma place, merci beaucoup.
« Quoi? Dit moi ce que j‘ai, hein?! Tu m‘as juste entendu parlé à ma peluche, tu m‘as juste vu tuer des animaux par pur plaisir comme tous les jeunes et tu m‘as foutu dans un asile rien que pour cela?! Franchement. De plus, tu oses venir après cinq ans avec un homme et des enfants?! Vous m‘avez promis de me rendre visite et vous savez quoi?! J‘ai rien reçu, j‘ai eu aucune de vos nouvelles, alors c‘est comme-ci ici c’est ma vraie famille était ici! Alors, bonne année grand nez et hors de ma vue!»
Et voilà, j’ai dit ma façon de pensée à cette mégère. À ma soit disant mère. Je ne la veut plus et je voudrais plus. Qu’elle sèche! Qu’elle pleure aussi!
Quand soudain, j’ai senti que mon visage allait rapidement sur ma droite, je sens aussi que ma joue a une légère douleur qui commence doucement à augmenter. Elle venait de me gifler ou quoi? Dan, suis-je fou? Je ne peux dire que j’étais dans une rage profonde. J’étais déjà, dès en partant dans une colère contrôlée, mais la gifle s’était de trop. Elle était de trop.
De trop.....
J’ai entendu un cri strident venant de ma chambre Dan. C’était un cri d’une femme. Celui de ma mère surtout. Je l’avais pris par le cou et c’était à cet instant qu’elle avait crié. Elle ne pouvait pas se taire à la fin?! Je la regarde dans les yeux pendant qu’elle me donnait des coups de claques sur les joues pour que je m’éloigne d’elle. Non, ça ne fonctionne pas de cette façon. Aucunement. Dan, j’ai eu des gros spasmes et je commence à rire comme un fou, puis de la pousser au point qu’elle tombe sur le sol. Je me dirige vers elle en lui prenant la tête Dan, on rentre dans la pièce aussi, c’était les infirmiers. Je me suis mis à tourner la tête. Puis, j’ai entendu un «Dominic!! Arrête!» et après, un «Clock». Oh, un corps inerte sur mon plancher de ma chambre.
Bonne année.
28 juin 2003
Poste de police
On m’a dit que j’étais coupable d’avoir tué ma mère et d’avoir blessé les infirmiers qui essayaient t’intervenir durant le crime qui allait se commettre devant leurs yeux. J’ai rien fait moi, je m’étais protégé durant une attaque physique. C’était de l’auto-défense. On m’a dit que comme j’avais seize ans, je ne pouvais pas aller en prison et comme j’étais, je suis encore, dans un hôpital pour avoir un quelconque pathologie mentale qui me donnait en gros, un surnom du genre malade mental, je ne pouvais tout simplement pas aller en prison. Ils disent aussi que je devais être plus encadré et que les visites seront plus éloignées et la surveillance plus élevée. Comme vous le voulez, j’ai rien à foutre de ma vie à part dessiner et être éduqué.
J’ai seize ans et on doit encore me surveiller? Non mais franchement, ils ne sont pas croyable. Déjà, que je n’avais pas de visite et maintenant je ne dois presque plus en avoir. J’étais aucunement encadré et voilà que j’allais avoir plus d’encadrement? Bon tant pis. Quand je n’étais pas avec les gros méchants, je me foutais royalement. Linda allait sûrement me rendre plus souvent visite et de coucher d’avoir du plaisir comme elle le faisait quelques fois.
Cependant, j’ai seize ans. Je suis un adolescent qui voulait voir le monde un peu et de trouver une fille de mon âge et malgré ça, j’avais une femme mûre à mes côtés et qui me tripottait rien que pour se donner du plaisir. Bon, à ce sujet, je n’avais rien à me reprocher, après tout, je suis un gars aussi.
Mais il n’avait pas que le décès de ma mère que j’avais sur le dos. Non, il ne fallait pas, écoute, les docteurs avaient découvert mes fortes spasmes que j’avais qui visait l’agressivité. Ils ne savent pas qu’en réalité que j’étais tanné d’être dans l’hôpital, j’étais épuisé, je ne dormais plus autant et d’ailleurs le gars vulgaire me faisait perdre les gonds à chaque fois que je passais près de lui. J’étais tanné qu’on m’insulte et j’avais atteint ma limite. Ma tolérance était à zéro. Qu’est-ce que j’avais fait?
J’étais allé le voir et il était là, m’ordonnant de le détacher. Qu’est-ce que j’avais fait. J’ai pris sa tête et je l’assomais dans les barreaux de la fenêtre à plusieurs reprises en m’écriant de se taire. Lui, il me disait d’arrêter, mais je continuais, je voyais du sang, mais je continuais. Continuais, jusqu’à temps que l’homme tombe à terre et que les infirmiers viennent me voir encore.
Voilà, mon deuxième crime. Mais c’était de l’auto-défense.
-Écrit le 31 octobre 2003-
14 février 2006
Appartement de Linda
J’étais sorti grâce à l’aide Linda. Dan, elle m’avait aidé pour sortir de cette hôpital que je devenais de plus en plus fous d’ailleurs j’avais déjà quelques décès dans mon dossier juridique. Elle m’avait faite enfoui lui faisant perdre son travail car après tout elle était rendue plus âgée et que moi j’étais rendu à dix-huit ans. Dix-neuf ans. J’étais quasi majeur. Il ne manquait que deux années pour être majeur partout. J’avais hâte, je pourrais m’en aller et me trouver quelque chose à faire, car mon éducation avec Linda... Bon oui, elle m’éduquait, très bien comme un professeur hors pair dans une salle de classe, mais je voulais devenir plus. J’adorais les arts et je ne faisais que cela durant la journée. Ma chambre était.... Mes murs n’étaient que affichage de dessin. Des dessins macabres, des dessins d’environnement, des dessins de visage de la famille que j’avais vu au jour de l’an.
Non, je n’avais pas commencé des dessins tordues. Linda m’avait inscrit à des cours d’art plastique et j’adorais, mais je voulais faire plus que de dessiner. J’avais une mémoire photographique et je voulais faire plus. Avoir quelque chose de vivant.
Certes, la possibilité c’était de coucher avec Linda et de dessiner son corps nue sur une feuille, mais ça ne me plaisait pas.
- « Mon amour... Je pourrais faire tout pour toi.»
J’étais son tendre amour. J’étais la personne avec qui elle trompait son mari et moi, je ne faisais que baisé avec. Je ne ressentais rien pour elle sauf de l’amusement. Je m’amusais avec elle, je disais n’importe quoi et elle le faisait sans broncher.
« Ma belle va tuer ton mari pour qu‘on soit réellement ensemble.»
- « Mais pourquoi, mon amour?»
« Je sens que je te partage avec un autre et j‘aime pas ça. S‘il te plait, ma Linda, fait-le pour moi et apporte son corps.»
Comment dire... Manipulation. Elle s’en allait et elle revenait des heures plus tard avec un corps dans on sac qu’elle tirait tant de peine. Pendant que moi, j’avais préparer des fils dans une salle et je me gâtais en attachant le corps inerte du mari sur les fils pour lui donner une pose appropriée, mais non, il manquait quelque chose... Une femme bien attendu.
Linda-ci, Linda-là. Je faisais n’importe quoi. La faisant mettre nécrophile, cannibale. Toutes les possibilité qu’on pouvait faire avec un mort, c’est alors que j’ai eu une illumination. Je voulais devenir un artiste et dessiner ce que j’avais envie avec ma mémoire photographique. Cependant... J’avais des spasmes. On disait que c’était des effets agressifs, mais non, c’était des effets de violence ou de sadisme que j’avais dans la tête. Une quelconque pensée qui faisait passé pour un cinglé sadique, macabre, violent, ou je-ne-sais-quoi qui me donnait des spasmes... Je bouffets des médicaments en quantité quand j’en avais jusqu’à temps....
Que ça cessé.
-Écrit le 5 Mars 2006-
2007
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2008
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2009
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2010
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2011
J'ai reçu une lettre. Un lettre disant de partir de ce monde et d'aller dans une école isolée. Dire qu'après mes années de liberté j'étais encore poursuivi par la police et les hôpitaux. J'accepte sans restriction et j'y allais... Comment? À vous de me le dire.