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 Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')

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3 participants
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Kyo Bachiatari

Kyo Bachiatari


Messages : 79

Dossier personnel
Nom: Kyo Bachiatari
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MessageSujet: Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')   Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') Icon_minitimeMer 20 Oct - 21:18

Identité
    Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') 216267100_100

    Nom : (Le nom de votre perso) Bachiatari
    Prénom : (Le prénom de votre perso) Kyo
    Date de naissance : (le jour & le mois) 24 Décembre
    Age réel : (pour tous) 19 ans
    Statut : (Étudiant(e) ou membre du personnel) Etudiant



Description Physique
    (Décrivez physiquement votre personnage en 5lignes pleines minimum)


Que voulez vous que je vous dise ?... mon apparence ? Pourquoi tenez vous à ce détail ?... effectivement. Bien je n’ai pas le choix : je m’appelle Kyo et je suis un jeune homme de 19 ans. Mon âge pourrait expliquer ma taille ainsi que mon air sérieux et adulte. Je mesure quand même mon mètre quatre-vingt-quinze pour un poids avoisinant les 50 kilos. Mon poids est dut au fait que je ne mange pas beaucoup, dépourvu d’appétit la plupart du temps. Pourquoi ? Je ne sais pas. Le fait est que ma silhouette parait bien fine sans pour autant paraître pour un anorexique en me forçant à manger un minimum et avec un peu d’exercice pour garder la forme… m’enfin, je n’ai pas non plus de forme ici non plus. Disons pour faire simple que je sois normalement constitué. Ma mère me dit autrefois que j’avais des doigts de pianistes : longs fins et élancés. Certes qui sais j’aurais peut-être fait carrière dans ce milieu… mais les choses en ont voulu autrement. Mon style vestimentaire ne change guère si ce n’est que lors de certaines occasion où je change (lors de fêtes généralement) ; toujours accoutumé à mon ensemble « soft » prédominée par le noir qui semble à première vue refléter les ténèbres même de mon âme… c’est souvent ce que j’entends chuchoter lorsque je passe parmi la foule. Il faut dire aussi que mon regard n’affirmait rien de bien gai non plus, toujours sans aucune lueur entraînante, mon entourage me prenant dés lors pour quelqu’un qui perdit tout… Mais ça j’y viendrais après. Partons alors sur mon visage alors. Ma peau est claire, atténuée par le noir de mes cheveux aux reflets violacés, comme si la nature aurait voulu me comparer à la Lune se distinguant dans le noir de la nuit légèrement bleuté par les étoiles. Mes yeux quant à eux sont bleus, contrastant alors l’obscur de mes cheveux et la clarté de mon visage. Mais il y a un revers à ces yeux qui me donnent une certaine allure. En effet, je souffre d’une malformation rare : L’hypermétropie frappe mon œil droit et la myopie mon œil gauche ; ce qui fait que je doive porter des lunettes conçues pour mon cas la plupart du temps ou alors fermer un œil à tour de rôle au cas où l’objet est plus ou moins éloigné ou proche.

Description Psychologique
    (Décrivez le caractère de votre personnage, en 5 lignes pleines minimum, pensez à décrire ses peurs, ses manies, ses qualités puis ses défauts, etc.)


Vous parler de la pluie et du beau temps serait nettement plus divertissant que de vous parler de moi…. Vous insistez ? Bon… Bien je suis un jeune homme de 19 ans ayant connu des moments de bonheur comme des souffrances abominables tant psychologiquement que physiquement. Ainsi l’on pourrait comprendre pourquoi ce regard vide hante mon visage de fantôme déambulant. Parfois quelques cernes peuvent apparaître au bas de mes yeux, signe que j’ai mal dormi certes mais cela reste assez récurent même si j’arrive à rester éveillé assez longtemps sans ressentir d’effets du à la fatigue si ce n’est que mon visage répondant à cette fatigue. Je me souviens un jour être resté éveillé près de deux jours… je me suis évanoui de fatigue au bout du troisième… je n’avais dormi alors qu’une demi-journée pour rattraper mes heures de sommeil. Vous vous demandez sûrement comment suis-je capable de telle chose ? Je ne suis pas un surhomme rassurez vous loin de là… En fait j’arrive par moment à ne pas dormir et voir la nuit défiler pour une seule et bonne raison : mes nuits sont toujours marqués par les cauchemars. Mémoire, peur, pulsion humaine…. Tant de choses ressortaient de ces rêves effrayants toujours plus horribles les uns que les autres. Toujours cela ce concentre au noir puis ensuite des visions d’horreur, tantôt fantastiques, tantôt réaliste, s’écoulent devant moi. Ma sœur se plaignait souvent que je gémissais lors de mes nuits agitées par les mauvais rêves et en profitait pour me railler étant l’aîné et elle qui n’avait pas ces problèmes. Sans doute est-ce le cas encore aujourd’hui… qui sais. Je fini quand même par m’habituer à ces visions apeurantes et choquantes par moment, même si le meilleur moyen de les éviter était de ne pas dormir.
L’on me reproche souvent d’être associable. Il est vrai que je n’aime pas trop parler, je l’avoue, je ne suis jamais à l’aise devant un public même si cela n’est qu’une seule personne me demandant l’heure. Je me presse alors de conclure le dialogue pour éviter de dire de bêtises ou de phrases mal formulées. Mais cela ne voulait en aucun dire que je suis un idiot et un maladroit, bien au contraire. J’ai des facultés critiques, une mémoire assez souple et une capacité de réflexion que j’avais développé notamment en m’entraînant seul aux échecs… bien que j’ai perdu trois années de ma scolarité.

Passé
    (Décrivez le passé de votre personnage, sa famille, son enfance, ce qu'il était avant la Moonlight Academy, en 10 lignes pleines minimum)

    Je suis né un 24 Décembre, je vis le jour dans un hôpital de la région de Gunma, dieu sait ce qu’il en est advenu, sans doute vieilli par les années. Pour mes parents, ma naissance avait tout d’un cadeau de Noël, la veille du 25, j’étais le tout premier fruit de leur union. Ma mère était radiologue et mon père faisait partie de la police de la préfecture et vu que tout était tranquille dans notre petit havre de paix, j’avais le soulagement savoir qu’il ne pourrait rien lui arriver de grave, les délits se limitant aux vols et infractions au code de la route quelque fois les viols en été mais sans plus. Je me souviens… du moins lorsque je fut capable de retenir, tout les repas en famille où nous nous réunissions parlant de la journée de l’un de l’autre, riant souvent des blagues de papa. Les journées lors de mes premières années étaient un recommencement qui pour le moins me plaisait et contre quoi je n’échangerais pour rien au monde. Nous pouvions être vu comme une famille soudée comptant l’un sur l’autre pour s’entraider et maintenir ce petit monde dans lequel nous semblions nous être enfermé loin du tumulte et de la violence des grandes villes. Tout ces moment de bonheur et de rire restaient gravés dans ma mémoire. La vue me parut alors tellement douce que je rêvais éveillé. Cet éternel recommencement prit fin alors que maman m’annonçait qu’elle attendait un autre petit garçon ou une autre petite fille. La famille allait s’agrandir, j’accueilli la nouvelle un immense sourire, ravi de pouvoir partager cette vie bien heureuse et tranquille où il n’avais pas lieu de laisser la colère nous emporter.
    Quelque mois plus tard, 15 Mars, ma petite sœur, Yumi, naquit. J’avais dés lors 5 ans et pour la première fois je connaissais l’école.

    De cette découverte ma vie pris un autre tourment. Je n’étais guère habitué aux diverses réactions de mes camarades et compagnons de jeux, tantôt vif et brutal, tantôt sage et réfléchit. Je ne faisais alors pas confiance à la maîtresse mais me contentait seulement d’assimiler tout ce qu’elle disait et ce qu’elle nous apprenait. Revenir à la maison était devenu le moment favori de mon enfance alors que maman s’occupait de moi lorsque je m’étais égratigné, ayant eu droit aux baisers magique… smack et hop plus bobo. Cela marchait qu’y voulez vous, l’amour d’une mère peut tout guérir même les plus gros chagrins, je le compris bien vite à ce tournant de ma vie. 7 ans. Je commençais à faire des cauchemars, réveillant à plusieurs reprises mes parents inquiété par mon vacarme similaire à celui d’une victime qui se faisait agresser, l’on me trouvait en larme sur mon lit tremblant et tétanisé par la peur, ne voulant pas lâcher la couverture que je serrais de mes petites mains. Maman alors me prenait dans ces bras et par une berceuse elle me transportait au pays des rêves dans lequel je courrais dans un pré à perte de vu, mes parents au sommet de la colline, je courrais encore et encore souriant et criant leurs noms avant de me jeter sur eux et de les serrer dans mes bras…. C’est alors que je me réveillais. Ces nuits agitées se répétaient souvent et alors maman eu pris l’habitude de me border peu importe l’âge qui passait. Je ne savais alors pas si elle me comprenait ou alors si ce fut le simple instinct maternel mais je me sentais incroyablement bien à chaque fois qu’elle me bordait ainsi.

    12 ans. Yumi en avait 7. De part mes excellents résultats, papa et maman avaient décidé de nous emmener en vacances au lac Akina, non loin de la petite ville où nous logions. C’était les vacances d’été et nous logions à l’hôtel frontalier au lac. En été le lac Akina était une vraie réussite touristique. Yumi et moi pataugions dans l’eau alors que papa et maman nous surveillaient, parfois papa venait pour nous balancer à l’eau ce qui nous faisait autant rire. Parfois on louait un bateau pour aller pêcher papa et moi. Yumi et maman rigolaient lorsqu’elles entendaient notre récit d’aventure désastreuse tout ça pour dire qu’on avait rien pêché. Elles avaient néanmoins préparé quelque chose dans le cas où nous n’aurions pas ramené de poisson. Ce fut bien le plus bel été que je passa en compagnie de ma famille, confirmant une vision idéale et belle de la vie, remplie de bonheur et de joie, des souvenirs ancrés dans ma mémoire… mais on ne choisi pas toujours. J’étais naïf, j’étais un enfant, me croyant dés lors le petit prince de mon royaume, futur roi de ma vie.
    Un an plus tard, alors qu’une tempête de neige faisait rage sur la région, nous étions séquestrés chez nous attendant de sortir et de voir cette tempête fini, reprendre nos liesses et nos moments de bonheurs. Durant cette tempête, maman semblait terriblement malade ; elle avait beaucoup de fièvre et toussait beaucoup. Yumi et moi pouvions voir notre père s’inquiéter encore, les cris de désespoir qu’il poussait par moment ainsi que les larmes que nous pouvions voir couler sur ces joues. Il nous appela, nous allâmes voir notre mère dans son lit. Je pouvais alors voir les mouchoirs ensanglantés, empilés sur la table de chevet, je voulais demander ce que c’était mais je n’en eu pas le courage et regardait maman, fatiguée même plus qu’épuisée. Elle caressait doucement la tête de Yumi, lui marmonnant des mots doux, comme pour la border avant d’aller au lit. Puis se fut à mon tour de venir et de la regarder dans cet état. J’étais mal à l’aise et m’efforcer de ne pas pleurer comme papa, je n’aimais pas la voir souffrir, aussitôt qu’elle tombait ou se coupait avec le couteau, moi ou papa accourions pour l’aider, mais cette fois ci je ne pouvais rien y faire. Je passais juste mes bras autour de son cou et embrassait celui-ci encore et encore, me défoulant pour ne pas sangloter. Elle me stoppa ensuite délicatement et posa sa main froide sur ma joue, me souriant tendrement.

    « Promet moi de bien veiller sur papa et Yumi… d’accord ? »

    Je ne savais que dire sur ce moment, je n’y comprenais rien. Pendant ce temps, papa avait emmené Yumi à son lit pour l’y coucher. Je regardais maman, elle attendait une réponse, je ne comprenais pas, mais je ne devais pas refuser, pas à elle !

    « Oui, maman »

    Elle agrandit son sourire. Je sentais sa main glisser sur mon visage et vit sa tête lentement se poser sur l’oreiller.

    « Bon..nuit… ffai..de beau… rêves » me dit-elle dans un faible soupir.

    Je lui fis un bisou sur sa joue, elle gardait son sourire, profondément endormie. Je sortis de la chambre et fermait la porte derrière moi. Je rejoignis mon père dans le salon, il était seul, pleurant silencieusement devant la cheminée. J’allais alors le serrer dans mes bras, mais il fixait toujours la cheminée, pleurant toujours. Il me révéla alors quelque chose, quelque chose qui allait achever mon enfance : Maman ne dormait pas, elle était morte. Mort qu’était-ce ? C’était ne plus vivre, et toute ces histoires magnifiques qu’elle racontait à Yumi et que j’écoutais aussi ? Vivre heureux pour toujours, pourquoi ? Ce n’était pas « toujours » là ! Je venais d’apprendre que notre existence en se monde était très courte et que les moments de bonheurs n’étaient jamais éternels. A cette dure réalité, je sentis mes jambes s’alourdir à un tel point que j’en tomba à terre, les larmes me venaient que trop facilement en repensant à tout ces moments passés jusqu'à son dernier soupir. Comment faire de beaux rêves en sachant qu’on ne rira plus avec elle et qu’on ne pourra plus se blottir dans ces bras ni même revoir son beau sourire éclairant son visage. Le lendemain, papa ne tardait pas à dire la vérité à Yumi qui vint se blottir dans ces bras, pleurant à chaudes larmes cette grande perte au sain de notre famille. Les funérailles avaient eu lieu peu après la tempête qui ne tarda pas à disparaître peu à peu. Depuis ce jour, je m’occupais de Yumi et de papa en lui donnant un coup de main.

    Le temps efface les jours funestes, il efface les tristesses et rancoeurs dans l’âme d’un être humain, l’on vient donc à refaire sa vie et à pardonner, prendre un nouveau départ… mais il était difficile pour nous d’oublier un sourire. Le temps ne cessait de s’écouler. Les années passèrent et mes cauchemars refirent surface, n’ayant plus personne pour me border, papa même n’y arrivait pas. Ainsi j’allais en cours à moitié endormi et, parfois, rattrapait mon sommeil sur les heures de cours. Ainsi je ne parvenais plus à apprendre sans cesse tourmenté par mes cauchemar et ma peine ne s’estompant jamais, toujours aussi vive même après 5 ans. Un moment les cauchemars en furent tant insupportables que je perdis trois années de collèges. Les gens sont malheureux et pour oublier leurs malheurs ils rendront d’autres plus malheureux encore pour être soulagés de ne pas être les plus désespérés. Je subissais aussi ces martyrs de mes camarades et papa ne sortait plus. Sans arrêt à ce moquer du fait que je vive avec un « ivrogne de père qui sais pas s’assumer lui-même » on me traitait même de nounou et embêtaient encore de plus en plus ma sœur, considérée comme une « fillette ». Je les laissais parler, sachant très bien que toutes ces rumeurs n’étaient que mensonges et calomnies. On était assez bas pour s’enfoncer encore dans la bêtise pure de ces misérables. Finalement un jour, toute une bande m’attendait sur le chemin du retour et m’avait entraîné vers une ruelle. Que me voulaient-ils ? Je ne savais pas. Il était maintenant bien armé et avaient la supériorité numérique. Mieux vallait s’y soumettre, je souffrirais certes mais je rentrerais à la maison pour faire de cette journée un mauvais souvenir, ces comportements étaient devenus récurrents depuis mon entré au collège. Deux mec me tinrent par les aisselles tandis qu’a tour de rôle je recevais dans le ventre coup de poings, coups de battes et de matraque dans les côtes. La douleur fut telle que je m’en mis à cracher un filet de sang. Mais le souvenir de ma maison occupait alors toute mes pensée que la souffrance que pouvait me procurer ces coups.

    « LAISSEZ-LE TRANQUILLE ! »

    Je relevais la tête avec inquiétude et cela se confirma lorsque je fus enlacer peu après ces paroles. C’était Yumi qui avait réussi à me retrouver en faisant le chemin de l’école voyant que je prenais trop de temps. Je serrais les dents. Que foutait-elle ici ! C’était dangereux, je préférais mille fois mieux souffrir au lieu qu’elle connaisse d’avantage de souffrance. Avant même que je ne pus lui dire quoi que ce soi, elle mit son corps en opposition aux futurs coups qui m’étaient destinés. Les brigands avaient l’air bien amusés et semblait désormais ne pas vouloir la laisser partir bien qu’elle ne représente aucune importance pour eux. Je suppliais littéralement Yumi de fuir et de m’attendre à la maison. Mais elle ne voulu rien savoir. Alors en manque de souffrance, les bandits assénèrent un coup de batte à la tête, la plaquant au mur. Je fus alors horrifié lorsque j’entendis le choc ainsi que lorsque je vis le sang couler de son crâne. Les deux mecs me tenaient toujours fermement malgré tout mes efforts pour m’échapper. Je regardais alors impuissant toute la bande s’abattre sur le corps sans défense de ma sœur. Je serrais les dents, enragé contre moi-même, déçu de ressentir encore ce sentiment d’impuissance… alors que la vie avait emporté ma mère, des hommes allaient emporter ma sœur. Rassemblant mes dernières forces je parvins à me faufiler et neutraliser mes gardes. Je pris alors une de leurs bouteilles vides et l’écrasa sur la nuque de celui qui devait être le chef. Alors que la nuée se déplaçait pour aider son chef, je constatais que Yumi se trouvais dans un piteux état, le visage en sang et plusieurs os du bras et de la main craqués ouvertement. Je me précipitais comme un fou furieux vers la bande à l’aide de ma bouteille ébréchée, il était hors de question que je ne les laisse m’enlever Yumi. J’en touchais un et lui entaillait le bras à l’aide du verre, je continuais et balançais mes coups frénétiquement sur la foule avant que l’un ne profite du surnombre et me prenne par surprise par un coup à la nuque. Je m’effondrais alors, les images devinrent floues et ralenties, ma dernière vision avant que je ne ferme les yeux fut toute la bande qui me fonçait dessus.

    *Cauchemar*

    Le noir… couleur des ténèbres, du vide et de l’isolement. Une couleur qui n’avait jamais cessé de me hanter, ôtant tout mes plus beaux souvenirs pour faire place au deuil et à la tristesse. Un ectoplasme se formait, puis bientôt pris la forme de Yumi, elle me regardait avec le sourire. Dans le noir soudain apparu cette créature hideuse à l’air de démon qui me fixait de ces deux grands yeux jaunes. L’air autour de moi semblait irrespirable mais j’essayais tant bien que mal de résister à l’asphyxie. Je relevais alors la tête et regardais le fantôme. Il ne bougeait pas, ma sœur non plus continuant de flotter jusqu'à ce que ce démon ne vienne la recueillir au creux de sa main et la serrer. Toujours ce même sourire. Sans même oser y penser, mes larmes montèrent aux yeux, pourquoi voulait-elle souffrir ? Cela ne servirait à rien que de me rendre malheureux et papa ? T’y as pensé à papa ! Le fait que l’un de nous disparaisse l’anéantira ! Elle resta muette et par une simple pression de la part du démon, elle se désintégra, je pu alors voir ces yeux sortir lentement de ces orbites avant que sa tête n’éclate dans un panache de sang répandant des morceaux de chair et de cervelle à terre. J’étais alors entre l’envie de pleurer et de vomir devant cette horrible vision. Je m’agenouillais impuissant, ce démon semblant rire de mes tourments.

    *Fin du cauchemar*

    « O…o..ni..ch..an …»

    J’ouvrais mes yeux, sentant cette sensation d’humidité. Il pleuvait. En voulant me relever, je m’aperçu très vite que j’étais roué de coup et grièvement blessé… mais en vie. Je pu m’en réjouir mais ce bonheur fut de bien courte durée. Alors que je tournais ma tête, je pus voir Yumi, allongée un peu plus loin, et d’avantage blessée. Inquiet je me retournais durement et vint rampait avec difficulté pour la rejoindre. Elle fit un de ces sourires, ce genre de sourire qui voulais me dire « t’inquiète pas » mais auquel je ne croyais plus depuis mes 13 ans. Alors que je rampais comme un misérable escargot elle parlait… je l’écoutais mais n’en tenais pas compte.

    « O..ni chan… tu v..as bien…ça fait pl-ai-sir »

    « Arrête…a..arrête de parler, garde ton so..souffle »

    « C’est trop tard o..ni chan… »

    « BAKA ! Pourquoi n’es tu p..pas partie lorsque je te l’ai ordonnée ! J’aurais survécu ! c’est pas la première fois.. »

    « Tu…mérites mieux oni-chan… je ne voulais plus que tu sou…souffre… *tousse* qu’on soit heureux comme avec maman »

    Une boule se formait dans ma gorge mais je continuais tant bien que mal à ramper, sentant qu’elle usait de ces dernières forces pour me parler distinctement que pour survivre.

    « O…ni chan… »

    J’arrivais finalement à attraper sa main et à la serrer du mieux que je pouvais. Criant intérieurement Yumi, là suppliant de rester… aucun son ne sorti de ma bouche. Je relevais faiblement la tête, une vive douleur au cou s’était réveillée.

    « Oni-chhhaan… veille bien sur papa ok ? »

    Je sentais sa main lacher de plus en plus et moi la serrant assez pour l’endolorir et la garder eveillée le temps que quelqu’un vienne nous aider.

    « Je t’aime… merci oni chan… a…di..eu »

    La main avait perdu toute force, ne demandant qu’à tomber sous l’effet de la gravité. Yumi m’avait alors quitté… Mais comme un obstiné je serrais sa main. Pourquoi ? Je savais pourtant qu’elle était morte. Non c’était cette tristesse grandissante ranimée par sa mort. Mes joues ne tardèrent pas à être baignées par les larmes. Je serrais les dents esseyant de m’empêcher de gémir et de rester fort. Rien à faire, quelqu’un entendit mes gémissement, l’ambulance ne tarda pas à nous prendre en charge. D’après les rapports médicaux, je n’avais pas laché la main de Yumi durant tout le voyage, et il fallut bien 30 minutes pour nous séparer après quoi je ne sus retenir mes pleurs. Ma vie, douce et prospère était devenue un enfer où la pire des souffrances règne. Néanmoins je veillais sur mon père, anéanti par cette perte. Je devais tout faire dans cette maison bien vide désormais. Je restais auprès de lui durant tout mon temps libre, je n’arrêtais pas de l’enlacer, de lui dire à quel point je l’aime, mais il restait de marbre avec le même air attristé et le regard dépourvu de vie. Il n’avait plus aucune raison de vivre, ayant perdu les deux femmes chères à son cœur et au mien. Mais je devais tenir et résister au désespoir pour l’aider du mieux que je pouvais. Néanmoins, j’attendais un simple signe de vie de sa part, un signe de mon existence ou de la sienne. Je voulais de l’attention comme autrefois. Je me suis mis à faire tout ce qu’il fallait pour rendre un père heureux en lui ramenant de bon résultats et en travaillant dur avec des petits boulots. Mais il restait toujours de marbre. Je me mis alors à faire des choses regrettables pour qu’il puisse me remarquer peu importait qu’il me gronde, je voulais qu’il s’intéresse à moi. Je me mis donc à fumer, grand vice qui demeure encore aujourd’hui… mais cela fut vain et mon père restait de marbre. Je passais néanmoins mes examens avec succès malgré cette atmosphère morbide remplie de tristesse. Alors que je rentrais avec mes résultats à la main, je remarquais que papa n’était pas là. La maison avait fini par devenir vide de vie, ces murs qui autrefois sonnaient comme mon réconfort où résonnaient les rires et cris de joie… Aujourd’hui plus rien. Toute chaleur avait disparu… la cuisine terne… les murs ternis de gris… une atmosphère oppressante qui me faisait languir sous le poids du chagrin, un poids qui depuis un an, je prenais sur moi. Je trouvais alors sur la table, une enveloppe. Je l’ouvris. Elle contenait un parchemin m’informant de mon inscription à l’académie moonlight, un billet d’avion, une carte de crédit et une lettre. Je la lu attentivement, c’était le testament que papa avait laissé avant d’abandonner la maison. Je le lis et fini par prendre un briquet et le tendre sous la lettre, paré à l’allumer… mais en réfléchissant cinq minutes, je renonçais à cette idée et allait préparer mes affaires.

    J’arrivais à l’académie Moonlight après 4 heures de vol… une valise en main avec mes affaires et mes cartouches de cigarette… sera-ce le début d’un nouveau départ ? Cela sera dur, on n’oublie jamais un visage souriant…



Autre chose à ajouter ?
    Il ne parle jamais de son passé et ne réagit plus aux souffrances d’autrui… de plus, il ne pleur plus… jugeant qu’il en à eu assez de pleurer.


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    Pseudo : Escapist Boushiwokaburu
    Fréquence de Connexion : Instable mais fait le maximum pour être là le plus possible.
    Niveau en RP : Je dirais un ptit 11/20 ? j'en sais rien en fait.
    Avez-vous lu le Règlement ? Bien sûr
    Où avez-vous connu le forum ? Par mon/ma fils/fille adorée ♥

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MessageSujet: Re: Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')   Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') Icon_minitimeMer 20 Oct - 21:55

Ah non, je suis pas d'accord !

Ton niveau en RP vaut bien plus que ça ! Moi je donnerais un 17/20, gros minimum. Ah, la modestie...

Mais en tout cas, bienvenue à toi =D
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MessageSujet: Re: Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')   Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') Icon_minitimeMer 20 Oct - 22:45

Déjà terminé?? Eh bien, bienvenue pareille Very Happy
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Messages : 174
Localisation : Qui sait?
O_O Vraiment mystérieux ce type...

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MessageSujet: Re: Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')   Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') Icon_minitimeMer 20 Oct - 23:44

Bienvenue monsieur Bachiatari!
D'abord, je tiens à vous féliciter pour votre présentation. L'histoire est très touchante!
Votre MP a été reçu et votre race est acceptée.
Pour moi, vous êtes accepté, il ne manque que l'avis du Surveillant!
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Le Surveillant
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MessageSujet: Re: Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --')   Kyo Bachiatari (ou celui qui put tout perdre, désolé pour ce terrible manque d'idée --') Icon_minitimeJeu 21 Oct - 23:09

Bien bonjour!
Alors je suis ravis que ma chanson vous ai inspiré ^^
Très belle présentation, et un très bon niveau de RP
Je n'ai rien à dire, vous êtes accepté.
Tâcher de ne pas faire de mauvais coup,
car les retenues avec moi son bien rude...
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