I'm Gabriel...I'm an angel...Or not...

Identité

Nom : Miles
Prénom : Gabriel
Date de naissance : 13 avril.
Age réel : 16 ans physiquement...Mentalement je me demande quel âge il fait...
Statut : Étudiant.

Description Physique

« Hey ! Mademoiselle !
- Tu m’as bien regardé espèce d’abruti ?! Je porte pas de robe, j’ai pas deux trucs qui gigote contre ma poitrine, mais par contre j’ai un truc qui gigote dans l’pantalon ! »

On a souvent tendance à prendre Gabriel pour une fille. Pas que ça le dérange, loin de là, mais il se demande si le monde n’est pas aveugle. Enfaite Gabriel est né hermaphrodite. Comment ça ‘hermaphro-quoi ?’ ?! Il est juste né avec les deux sexes. C’est assez rare, mais tout à fait possible. Enfin, on peut voir ça comme un avantage, les parents peuvent choisir le sexe de leur enfant. Donc ils n’ont pas de risque d’avoir une fille s’ils veulent un garçon. Enfin, ici, ils ont choisi un garçon, enfin surtout sa mère. Il a donc l’outil de travail de l’homme, mais il lui reste comme même un air féminin. Surtout que Gabriel aime les cheveux longs…Il aime ses cheveux longs (‘Fais moi passer pour un narcissique, te gêne pas…’ / ‘Chut c’moi qui parle !’).
Bref. Passons son corps en détails. Gabriel mesure environ un mètre soixante dix. Son corps est svelte, peut-être un peu trop mince par rapport à sa taille. Aussi non il a tout ce qu’il faut où il faut, comme précisé en haut, pour un jeune homme. Sa peau est assez pâle, il fuit le soleil comme la peste, il ne prend donc pas souvent de couleur. Gabriel sait prendre soin de sa peau, il est un jeune homme soigné.
Ensuite, décrivons son visage. Sa forme est ovale et il est aussi fin que son corps. Voyons ce qu’il y a dessus…Un nez presque discret et en dessous des lèvres toujours étirées en un sourire. Plus haut, on peut voir ses yeux, de magnifiques yeux bleus, comme l’océan, comme le ciel, comme le saphir, comme les schtroumpfs, comme le fond des paquets de cigarettes Gauloise (Fumer tue, je le rappelle ~), comme l’uniforme des policiers, comme le costume de superman, comme la carapace de tortue bleue dans Mario Kart qui vous fait perdre la première place ou qui vous l’offre, quand on commence par le dernier…Enfin, là je m’égare…Pas vrai ?…Haheum…Vous l’aurez comprit, je disais que ses yeux sont bleus. Ils sont entourés par de fins et longs cils blonds, comme les sourcils qui sont au-dessus. On peut passer à ses cheveux maintenant. Ils sont tout aussi blonds, un blond plutôt claire. Sa chevelure lui arrive vers le milieu du dos mais il l’attache toujours en une petite queue derrière sa tête. Quelques mèches rebelles encadrent son visage et une épaisse frange cache son œil droit. La plupart du temps il porte cette coiffure, mais il aime parfois changer et montrer ses deux yeux ou relâcher tout ses cheveux ce qui le fait ressembler encore plus à une fille.
Maintenant que vous connaissez le physique de Gabriel, peut-être souhaitez-vous que je vous parle de ses tenues vestimentaires ? Que ce soit oui ou non, j’en parle. Gabriel s’habille généralement d’un pantalon noir, d’une chemise blanche avec une cravate noir. Il porte des vêtements de banquier quoi…Enfin vous savez ces personnes qui ont un métier très bien payé ? Non péripatéticienne ne compte pas, dans ces métiers. Ce blondinet préfère les vêtements trop large pour lui, il n’aime pas se sentir étouffer, alors il prend toujours une ou deux taille au-dessus, sauf pour les pantalons, il tient à le garder tout de même. Sinon à quoi cela servirait-il ? Il existe des jeunes hommes qui portent des pantalons, mais il le porte en dessous des fesses. S’ils n’en mettaient pas ça reviendrait au même et au moins ils ne seront pas gênés. Gabriel n’est pas se genre là, il aime s’habiller convenablement. Ce n’est donc pas au niveau vestimentaire qu’il a besoin qu’on le reprenne, c’est plutôt au niveau du caractère.

Description Psychologique

« Gabriel…Je…Je crois que je t’aime…
- Aah ! Un point en commun ! Moi aussi, je m’aime ~ »

Gabriel est insupportable. Gabriel et intenable. Gabriel est insortable. Gabriel est Gabriel.
Ce blondinet est juste une pile rechargeable en un quart d’heure, un batterie qui ne faiblie jamais. Il bouge tout le temps, toujours. C’est pour ça qu’en cours on lui demande de bouger moins. Il trouve ça lassant de rester assit une heure pour un cours. Il se retourne, se tient droit, se penche, s’assoit contre le mur (Parce que Gabriel est souvent contre le mur ~). Il est infatigable pour ce qu’il aime faire. Par contre, quand monsieur n’a pas envie de faire quelque chose, il ne le fera pas. N’essayait pas de lui donner un ordre, il a horreur de ça et vous obtiendrez sa colère. Gabriel peut s’énerver facilement, comme il rira de votre remarque. Ca dépend des jours enfaite, un jour il sera de bonne humeur et il se fichera de tout, l’autre il pourrait y incruster les poings. Des bagarres, il en a vécu. Ce jeune homme est très rebelle et quand quelque chose ne lui plait pas, il le fait savoir par tout les moyens.
Je vais décrire un peu plus en détails son comportement avec les autres. Des amis ? Il en a peu. Peu de personnes apprécie son caractère hyperactif et sa façon violente de réagir parfois. Il n’est pas non plus du genre à aller vers les autres, sauf quand il s’ennuie trop. Si vous pouvez le distraire, il viendra vous parler, mais sans plus. Il ne s’attache pas facilement aux personnes. Je dirai même plutôt qu’il ne cherche pas à s’attacher. A quoi ça sert les amis ? A rien, appart venir pleurer sur votre épaule quand tout va mal.

« Et moi…Quand j’avais besoin d’une épaule, personne n’était là. »

C’est la phrase qui lui revient le plus souvent en tête quand il entend ’amis’ ou pire, lorsqu’il entend le mot ’je t’aime’, balancé sans sentiments. Bien que Gabriel peut être un petit gamin intenable, Gabriel peut être un ange, un vrai. Dans son enfance, il en était un. Les évènements lui ont fait changé de voie. Mais là je parle d’un Gabriel qui pourrait s’attacher à une personne. Une personne qui la fascinerait. Je parle d’un blondinet qui considérerait cette personne comme un être cher à son cœur. Rare sont ces personnes. Il n’y en a eu que deux. Sur les deux, il n’y en reste aucune. Donc Gabriel reste le Gabriel que l’on connait (ou que vous allez connaitre). Gabriel aime rire et s’amuser. Il cherchera toujours à faire une farce ou à taquiner quelqu’un. Et quand ce quelqu’un s’énerve, il en est des plus heureux. Et puis, dés qu’il en a marre, il vous laisse tomber, vous et votre mauvaise humeur.
Gabriel n’est pas du genre à vouloir posséder des personnes. Il n’a jamais été jaloux de la vie des autres non plus. Il se contente de ce qu’il a. Sil devrait être jaloux, c’est surement de ceux qui ont la chance d’avoir une mère qui les aime, mais qu’il l’ignore totalement. Et s’il y a bien un mot qui lui fasse peur, c’est le mot ‘mère’. Il ne partira pas en courant si vous le prononçait, ne vous inquiétez pas, mais il va se mettre à être sage et mélancolique. Oui. Sa mère c’est toute son histoire. C’est tout son bonheur. Et c’est tout son malheur. Un autre moyen pour calmer Gabriel ? Lui offrir une sucrerie. N’importe quel bonbon fera l’affaire. Son reste d’enfance raffole des sucreries, il ferait tout pour en avoir.
Gabriel a souvent tendance à foncer dans le tas. Il court, tête basse, sans prendre la peine de réfléchir une seconde. Il ne réalise qu’après. Mais les conséquences, il s’en fiche. C’est l’une des personnes qui se dit ~> « Si je meurs aujourd’hui à cause de ça, c’est que je devais mourir à cause de ça. ». Il n’ai pas suicidaire. Il tient tout de même à sa vie. Il ne ressemble juste pas à ces personnes qui ont horriblement peur de la mort. On peut dire aussi qu’il est masochiste. Souffrir ne le dérange pas. Cependant, mesdemoiselles et messieurs, Gabriel peut être un homme sérieux et charmant. Non, pas comme le prince, ce serait trop cul cul la praline. Parfois, si l’envie l’en prend, il peut devenir gentleman, juste pour se moquer ~. Il aime juste jouer la comédie, pour voir la tête de ses victimes à la fin. Il en attrape souvent des crampes au ventre.

J’ai parlé de sa relation avec les autres, mais qu’en est-il lorsqu’il est seul ? Quand Gabriel est seul, il est seul. Il ne pense plus à rien, il fait le vide, le point. Il aime la solitude. Il raconte qu’elle l’aide à rester en vie et surtout à ne pas devenir fou. A l’époque où sa mère était en vie, il utilisait la solitude pour se libérer. Il crie, il frappe tout ce qui passe sous ses poings, ses pieds, ses genoux. Parfois il pleure. De rage, de tristesse, de joie, de découragement. Parfois, s’il en trouve un, il jouera du piano. Sa mère lui avait apprit, quand il était jeune. Il n’a jamais était doué en écriture, il n’a donc jamais essayé d’écrire ses maux sur papier. Ces dernières années, c’est crises se sont calmées, peut-être n’étaient-elles dû qu’à la présence de sa propre mère ?

Si je devais parler des défauts que je n’ai pas encore mentionné au-dessus, je parlerai de sa perversité. Gabriel a seize ans. Gabriel est adolescent. Gabriel a déjà eu ses premiers rapports sexuels et surement pas ces derniers. Mais juste avec des hommes, les femmes il a horreur de ça. Ca part trop dans les aigues quand ça gémie, parfois. Le blondinet préfère bien sur se retrouver en dessous, c’est plus marrant non ? Ce jeune homme serait prêt à vous chanter « Voulez vous coucher avec moi, ce soir ? ♪ » même si c’est la première fois que vous le rencontrez. Si votre physique lui plait, il essayera de vous avoir dans son lit un moment ou un autre. On pourrait rajouter à ça qu’il n’a aucune pudeur. Il peut se déshabiller devant quelqu’un sans gêne. Il pense que le corps est un art (Et au moins ça prouve au monde que je suis UN HOMME !).
Pour ces qualités, eh bien…La franchise en est peut-être une. Il dit ce qu’il pense, il s’en fiche des conséquences. Et puis ça l’amuse. Franchement, balancer ces quatre vérités à une personne peut lui faire mal, il aime voir les gens avoir mal. Ensuite en qualité…C’est un peu vide…

Pour les goûts de Gabriel, il n’aime pas les filles en plastiques. Celles qui ont étaient toute refaite. Bien qu’il n’apprécie pas le plaisir charnel avec une fille, il aime en draguer quelques une. Il n’y a rien de meilleur qu’une fille qui croit avoir trouvé l’homme de sa vie, mais l’homme en question ne pense même plus à elle au bout de cinq minutes ! Comme je l’ai dis plus haut, il a horreur qu’on lui donne des ordres, alors bien sur lui et les règlements…
Ce qui peut étonner certaines personnes, c’est que Gabriel adore les animaux et la nature. Enfaite ce sont c’est seuls amis. Les chats adorent ses câlins, les chiens veulent tous jouer avec lui, les oiseaux se posent sur lui…ou c’est l’inverse ? Effectivement, c’est plus Gabriel qui raffole des chats, qui aime taquiner les chiens et essayer d’approcher les oiseaux.
Malgré son caractère, cette image ne le rend t-il pas mignon ?

Passé

On a eu un peu d’humour dans ce début de présentation, maintenant on va passer aux choses sérieuses.
…Sérieusement, tu sais être sérieuse ?
C’pas moi qui vais raconter, c’est toi !
Keuwa ? Tu me dis de me taire et après tu me donne la parole quand j’en ai pas envie ?! Tu te fous de ma…
Reste poli s’il te plait ~ Allez dépêche toi ! Une histoire ne peut être que bien raconté si c’est la personne qui l’a vécue qui le fait.



I - Room of Angels

Tu pouvais parler de papa, maman. Tu le méprisais, tu hurlais après comme s’il était là. Tu ne l’aimais plus parce qu’il était parti. Tu le traitais de lâche, d’incapable, de monstre. Tu l’aurai surement regardé comme s’il était un déchet, une chose qui ne sert à rien mais qui souille ton atmosphère. Mais puisqu’il n’était pas là, c’est moi que tu regardais. Papa était blond aux yeux bleus. J’étais et je suis toujours blond aux yeux bleus. Tu buvais, toujours de trop, tu devenais soûle et tu me prenais pour lui. Tu croyais avoir celui qui nous a abandonné en face de toi alors tu me frappais, tu me crachais dessus parfois. Tu me traitais comme un chien. Un chien ? Qu’est-ce que je raconte ? Un chien aurait été mieux traité que moi…J’avais peur, j’avais mal, je pleurais. Puis un fois que ta crise était passé, tu te m’étais à genoux devant, tu pleurais aussi et tu me suppliais de rester avec toi. Tu me disais que si je partais, j’allais devenir comme papa et tu étais sure que ce n’était pas ce que je voulais. Tu avais raison. Je ne voulais pas être comme papa, mais je voulais m’enfuir loin de la souffrance que tu me donnait, comme si je la méritais.
Je te haïssais pour ce que tu me faisais, je te haïssais pendant que tu me battais. Cependant je t’aimais toujours en tant que mère, je ne pouvais pas t’abandonner parce que tu es tout de même celle qui m’a offert la vie. Même si tu ne voulais pas d’enfants, que tu ne me voulais peut-être pas, tu m’as gardé et tu m’as élevé. Sans doute différemment d’une mère qui élève son enfant habituellement, mais je suis vivant. Je t’aimais. Et toi, quand tu me disais ’Je t’aime’ est-ce que tu le pensais vraiment, maman ? Est-ce que tu étais, ne serais-ce qu’une seule fois, fière de ton fils ? Je ne pense pas. Il n’y avait pas une marque d’affection quand tu me serrais dans tes bras et quand tu me soufflais des ’Je t’aime’ à mon oreille. Tu le faisais quand tu remarquais que j’en avais marre de toi. Quand j’avais envie de partir de la maison et ne plus jamais revenir. Pourquoi tu m’as fais croire à de l’amour complètement faux ?
Je n’ai jamais demandé à venir au monde. Tu aurai bien pu mettre fin à mes jours si tu ne voulais pas de moi. Pourquoi ne l’as-tu pas fais ?

Tu pouvais parler de papa, maman. Tu pouvais l’insulter et le détester à cause du faite qu’il nous ait abandonné. Tu as fais pareil. Tu en avais marre ? Ahah. Tu me fais bien rire. Qui de nous deux aurait du mettre fin à ses jours ? Enfin, toi, tu buvais, tu fumais et tu te droguais. Tu n’avais plus qu’à en finir avec ta misérable vie. On ne pouvait plus rien pour toi, maman. Peut-être que c’est mieux ainsi. Tu méritais sans doute plus la mort que papa.
A présent je suis libre. Tu peux pleurer, je m’en fiche, tes larmes ne m’atteindront plus, elles n’atteindront plus personne. Je n’entendrais plus ta voix suppliante, je ne verrai plus mes yeux dans les tiens, je ne sentirai plus le poids de ton corps contre le mien. Tu disparais. Progressivement, tu disparais. On descend lentement l’immense boîte noire qui contient ton corps inerte et bientôt on te recouvrera de terre. Je t’aimais, mais je me rend compte que je ne t’aimais pas assez pour verser une larme pour ta mort. Bien fait.

« J’aime bien les osselets, le Monopoly, mais seulement quand je tiens la banque. J’adore jouer aux billes ! Je gagne tout le temps. Jeu de l’oie ? C’est franchement débile ! Enfin…Toujours moins que les dames, le Rubik’s Cube et toutes ces conneries des pays de l’Est ! Les devinettes ? C’est pas mon truc. YAM’S, crapette, marelle, c’est OK. Ah chat perché ?! Ca passe encore. Mais ça s’arrête là. Mais il y a un jeu auquel il ne faut jamais jouer. Je dis bien JA-MAIS ! Même si c’est votre meilleur ami qui vous le propose ! C’est de jouer à… »

II - Cap’ ou pas Cap’ ?

Ce jeu il a commencé avec un joli orphelinat. Enfin joli…C’est une façon de parler. Un joli pot de peinture rouge. Une jolie boite. Et un joli copain.
Je suppose que je dois entrer dans les détails ? Ahah j’en étais sur ! A la mort de ma mère, je n’avais nulle part où aller. Je ne connaissais personne de la famille de mon père et la famille de ma mère ne connaissait pas mon existence. Le choc qu’ils ont eu lorsqu’ils m’ont vu à son enterrement. A cette époque je devais avoir neuf ans. J’étais assez jeune et pourtant je n’étais pas triste, ni touché par la mort de ma mère. Tout le monde me prenait pour un fou, voir un monstre. S’ils savaient. Les gens c’est comme ça, ça jugent sans connaitre, sans savoir. Surtout les adultes. Ah cette race ne devrait pas exister ! Comment ça on devient adulte ? Je ne deviendrais jamais adulte. Les adultes sont bêtes. Puis ils sont moches les adultes. Je resterais enfant. Vous savez, comme Peter Pan et les enfants perdus ? Moi aussi, je vais habiter sur l’île imaginaire. Du côté de Peter Pan ? Non, c’est ennuyeux. Par contre avec le Capitaine Croché, on peut s’arranger !
Enfin, on parlera de ça plus tard. Quand je suis entré dans cet orphelinat, je ne connaissais personne. Il y avait d’autres enfants de mon âge ou plus vieux, il y avait même des enfants plus jeunes. Mais ils étaient tous en groupe. Tous sauf un seul. Je n’ai jamais su pourquoi il était seul, je ne tenais pas à savoir. Ca devait être comme ça tout les jours. S’il avait le malheur de regarder un membre d’un des groupes, on se moquait de lui. J’ai regardé faire pendant quelques jours, mais jamais je n’ai participé. Je crois que tout le monde jugé ce garçon par son physique. Enfants comme adultes. Ou par son prénom. On a pas idée de se faire appeler Ellis ! Non pas hélice, Ellis ! C’est normal qu’avec un prénom pareil on se retrouve a être victime de moqueries. Vous ne croyez pas ?

Quoi qu’il en soit, j’étais arrivé dans cet orphelinat avec peu d’affaires, mais j’avais surtout embarqué une jolie boite en forme de Carrousel remplie de couleurs. Je l’ai trouvé en fouillant la maison. Cette boite devait surement appartenir à ma mère, je n’en sais pas plus. Mais dés que je l’ai vu, je l’ai trouvé attirante, je me suis dis qu’elle pourrait m’être utile. En plus, quand on la tourne elle fait un petit bruit. Une boite parfaite pour un enfant de mon âge !
Donc ce jour là je jouais avec ma boite, seul, dans mon coin lorsque j’entendis un groupe insulter et persécuter Ellis. Vous allez me dire « Mais personne ne les surveillait ?! ». Enfaite si, mais là non. Parfois on nous laissait seul, comme pour aller endormir les plus petits. On trouvait donc toujours un moment pour faire la misère au pauvre Ellis. Cette fois-ci, je crois que c’était la fois de trop. Le pauvre était coincé contre un mur, recroquevillé sur lui-même et il criait à l’aide. Les autres ont essayé par tout les moyens de le faire taire, en le tapant, lui crachant dessus, ils le menaçaient. Puis une personne, surement celui qui se prenait pour le chef du groupe, arriva avec un seau remplit d’eau. Il jeta toute l’eau sur Ellis. Cette eau devait surement être glaciale. En tout cas, elle n’était pas faite pour lui faire du bien. Il cria plus fort, mais pas assez pour qu’un adulte l’entende. A votre avis, j’aurai du lui venir en aide ?

En y regardant de plus prêt, j’avais l’impression de me revoir avec ma mère. Au fil des jours je comprenais sa souffrance, ce qu’il ressentait. J’avais beaucoup de peine pour lui. Ce jour là, je ne sais pas pourquoi ils lui ont fait plus de mal, mais j’avais eu envie de l’aider. Je me suis levé de mon coin et je me suis dirigé vers lui, la boite en Carrousel dans la main. J’ai passé ma veste sur ses épaules et je lui ai tendu la boite. Pour une fois, il c’était mit à sourire et je lui souris en retour.

« Mais…Tu me la prêtera de temps en temps ? »

Il perdit progressivement son sourire. Maintenant il me regardait froidement et il me répondit sur un ton sec.

« Tu donnes et tu reprends. Si tu la veux vraiment, prouve le moi ! Cap ou pas cap ? »

C’était parti ! Voilà comment le jeu avait réellement commencé. Alors qu’Ellis s’était à nouveau renfermé sur lui-même, j’ai cherché un moyen de prouver que je voulais cette boite. J’ai fais un effort en lui offrant. J’ai eu de la chance ce jour là que l’orphelinat faisait repeindre certaines choses. J’ai pris le pot de peinture, qui était très lourd en passant, et je me suis avancé vers la personne qui avait jeté l’eau froide sur Ellis. Il était dos à moi, mais on l’avait prévenu de mon arrivé et quand il s’est retourné je lui ai versé la peinture sur la tête. Tout le monde était choqué. Surtout celui qui était devenu complètement rouge à cause de la peinture. Il ne savait plus quoi faire, alors il c’était mit à crier. J’ai lâche le pot de peinture et je suis retourné prêt d’Ellis en souriant.

« Cap ! »

Il était beaucoup plus beau lorsqu’il riait. Moi, par contre, je n’ai pas vraiment rit lorsqu’il a s’agit de me punir. C’est toujours comme ça, les adultes. Ca punit les enfants qui font le bien, mais pas ceux qui font le mal. J’étais fière de moi, cependant. Pour une première connerie, elle était pas mal.


*x*x*x*x*x*x*x*x*x*

Le jeu c’est mit en place tout seul. Si Ellis avait la boite, il pouvait me donner n’importe quels gages. J’le faisais ! Et je regagnais la boite. Alors c’est à mon tour de donner un autre gage. Fastoche ! Et super rigolo non ? Un jeu de crétins ? P’t’être bien ! Mais c’était notre jeu.

A ce moment là, nous étions en plein cours. Les gages pouvaient arriver n’importe quand, n’importe où et pour n’importe quoi. Quelles qu’en soit les conséquences, le but était d’être cap’ pour récupérer la boite et jusqu’ici, Ellis et moi, nous étions cap’ de tout !
Cette fois-ci, c’est moi qui avait la boite entre les mains et j’avais demandé à Ellis quelque chose d’assez délicat. Mais il avait dit cap’ et il ne lui restait plus qu’à le faire. C’est le meilleur jour, de plus. La professeur faisait à peut prêt toujours le même exercice. Elle prenait les lettres de l’alphabet dans l’ordre et nous devions trouver des noms communs commençant par cette lettre. Plus elle avançait dans l’alphabet, plus je me sentais impatient d’entendre Ellis. Je ne sais pas pourquoi il a attendu aussi longtemps. Peut-être que la lettre ‘S’ l’inspirait plus. Quoi qu’il en soit, lorsque notre professeur a demandé des noms communs commençant par la lettre ‘S’, Ellis a levé le doigt et c’est lui qui fut interrogé.

« Oui, Ellis. S comme…? 
- S comme Sodomie. S comme…
- Ellis ?!
- S comme Sucer, sucer LA sucette, Sexe, Salope, Sperme, Sensuel, Sniffer. S comme Soumis ou comme Soixante-neuf… »

Je crois que tout le monde avait rit jusqu’à ce qu’Ellis se prenne un gifle de la part de notre professeur. Elle semblait furieuse, mais moi j’étais obligé de rire encore. Je devais applaudir Ellis, il avait été cap et il n’avait pas réalisé le gage à moitié. La professeur avait mit un zéro pour Ellis et elle voulait l’envoyer chez le Directeur. Mais avant, j’ai fais passé la boite à Ellis car c’était à son tour de l’avoir. Cependant, notre professeur n’a pas apprécié et j’ai du accompagner Ellis jusqu’au bureau du Directeur.


*x*x*x*x*x*x*x*x*

« La discipline ! La discipline est la mère du respect. Et sans respect, c’est la fin de la civilisation !… »

Je n’ai pas réellement écouté ce que le Directeur a dit à cet instant. Je savais qu’il n’était pas heureux de voir Ellis et moi dans son bureau. Surtout que ce n’est pas la première fois. Surtout que ce Directeur utilisait des mots incompréhensible pour mon âge. Je ne cherchais pas à les comprendre.
Maintenant c’était Ellis qui avait la boite. C’était à mon tour de réaliser un gage. Ellis avait bien choisit le lieux et le moment. J’ai un moment hésité à le faire, mais pendant le discourt du Directeur, je me suis penché vers l’oreille de mon ami et j’ai chuchoté :

« Cap.
- Plait-il monsieur Miles ? Si vous avez quelque chose d’intéressant à dire faites moi participer ! Je me demande quelle idée fumeuse a pu traverser votre cerveau chétif pour vous permettre de m’interrompre ! Vous imaginez surement, monsieur Miles que… »

Il ne pu finir sa phrase, elle fut coupé par un bruit. Et pas n’importe quel bruit ! Je vais dire que mon gage était celui-ci : uriner en plein milieu du bureau du Directeur. J’avais dis cap et maintenant je le faisais. Ellis me regardait avec un long sourire tant dis que le Directeur était assez…choqué. Enfin ce gage était plutôt sympathique, ça fait du bien de se soulager.
Notre jeu était super. Le problème c’est qu’il ne faisait rire personne.

« Séparez les…Séparez les, mademoiselle ! »

Nous séparer ! Ils ont jamais étaient cap d’y arriver !
Ils croyaient quand nous changeant de classe et en nous éloignant de plusieurs portes, nous ne ferions plus rien. Et bien ils avaient tord. A présent nous faisions tout notre possible pour se rejoindre au bureau du Directeur. Comme…Asperger la professeur d’encre. Ellis et moi nous nous retrouvions de nouveau devant le bureau du Directeur et nous nous tenions discrètement la main.
Non, ils n’ont jamais pu nous séparer. Eux comme n’importe qui d’autre…


*x*x*x*x*x*x*x*x*x*

Les années passèrent, j’avais treize ans à ce moment là. Nous avons eu beau avoir grandit, Ellis et moi jouions toujours. La boite était toujours entre les mains de l’un ou de l’autre. Aucun de nous deux n’avaient encore abandonné le jeu, malgré les punitions que l’on recevait. Ca nous amusait encore plus, enfaite.
Ellis et moi étions dans sa chambre. C’était le soir, mais il ne faisait pas totalement noir encore. Depuis le jour où j’ai offert la boite à Ellis, nous ne nous sommes jamais prit la tête. Nous avons toujours été amis, loin des autres. Nous étions dans notre monde. Et ce soir là, comme les autres soirs, nous étions seuls pour nous amuser. Ellis cherchait un gage à me donner, cette fois-ci c’est lui qui avait la boite. Il s’amusait à la faire rouler par terre pendant que je le fixais, impatient. Quelques minutes plus tard, il se mit debout d’un seul coup en criant :

« Je sais ! »

J’ai sursauté, mais je n’ai pas eu le temps de réagir qu’il s’approchait de moi avec la boite. Il s’approcha tout prêt, très prêt, trop prêt. J’ai fixé son regard, un sourire nerveux sur les lèvres.

« Ellis…? Tu vas bien ?…
- Gabriel…Embrasses moi…Cap ? »

J’ai écarquillé les yeux. S’il y a bien un gage auquel je m’y attendais pas, c’était celui là. Sans compter les gages comme : Fait moi l’amour, fait moi un enfant, pend toi…Enfin je dois avouer qu’ils sont nombreux. Mais sérieusement, l’embrasser ?! Je me demandais s’il n’était pas tombé sur la tête. J’ai longuement hésité, mais c’était le jeu, je devais en être capable.]

« Alors ?…
- Cap. »

J’ai doucement approché mes lèvres des siennes pour les lier dans un chaste baiser. Je l’ai vu faire la moue, il se recula et monta debout sur son lit. Je l’ai suivis du regard sans comprendre, il me tendit la boite, l’air sérieux.

« J’ai dis embrasse moi ! »

Un sourire apparue sur mes lèvres. J’avais comprit ce qu’il voulait, il voulait que je l’embrasse comme les ’adultes’…Seulement, je n’avais pas la moindre idée de comment on faisait. Je suppose que ça doit venir tout seul. J’ai déjà vu des personnes le faire, ne me prenez pas pour un idiot ! J’étais jeune à cette époque et j’étais loin de penser à cette chose futile qu’est l’amour ! Je me suis mis debout à mon tour pour m’avancer et entourer la taille d’Ellis de mes bras. J’ai posé à nouveau mes lèvres contre les siennes pour lui donner un baiser plus long. Il passa ses bras autour de mon cou et il jeta la boite au sol pendant que je prolongeais le baiser. Il devint langoureux, maladroit, mais tendre. Nos lèvres se séparaient pour mieux se retrouver et entre deux baisers, Ellis me murmura :

« Aimes moi…
- Cap… »

Lui ai-je répondu. J’avais répondu sans réellement réfléchir et aujourd’hui encore je m’en veux. Alors que mes lèvres réclamaient les siennes, il se détacha de moi et s’éloigna, les sourcils froncés. Je n’avais pas très bien comprit pourquoi au début, mais je n’ai pas tardé à savoir.

« C’est un jeu pour toi là ?!
- Non, c’est un pari, c’est toi qui l’a lancé.
- Bah si c’est moi qui l’ai lancé t’as pas su le rattraper au vol. Pauvre tache. »

Il descendit du lit et il sorti de sa chambre. Il me laissa seul, comme un abruti. Je dois bien avouer que sur ce coup là j’en étais bel et bien un. Une pauvre tache, comme Ellis l’avait dit. Mais quel idiot je faisais ! J’aurai pu me traiter de tout les noms. Je suis sorti de la chambre en prenant la boite. Même si ce n’était pas le moment, c’était à mon tour de l’avoir.
Voilà comment c’est passé notre première et dernière longue dispute de notre enfance.


*x*x*x*x*x*x*x*x*x*

J’attendais Ellis, la boite dans la main. Depuis le soir de notre dispute, nous ne nous sommes plus parlés. Il devait bien être passé quatre jours et je ne pouvais pas supporter d’être loin de lui. Il me manquait. Lorsque je l’ai aperçu, je me suis presque jeté sur lui. Il en fut d’abord surpris, mais il me repoussa avec un air froid.

« Qu’est-ce que tu me veux ?!
- Désolé pour ma réponse…
- Ah oui, t’es désolé ? Ca change quelque chose !
- Pardonnes moi Ellis !
- Dégage. »

S’il avait des fusilles à la place des yeux, je serai surement déjà mort. Mais j’ai tout de même prit ses mains dans les miens, lui passant la boite.

« Pardonnes moi…Cap ou pas cap ? 
- Dégage ! »

J’ai lâché ses mains en reculant. Je le fixais tristement. J’aurai presque pleuré à ce moment. Le jeu, toujours le jeu, encore le jeu. Je crois qu’Ellis en avait marre de ce jeu. Cependant, je savais qu’il n’abandonnerait pas. Je lui avais lancé un défis, celui de me pardonner. Je n’étais pas sur s’il en était capable ou non, mais j’espère de tout cœur qu’il le soit.


*x*x*x*x*x*x*x*x*x*

Cette dispute a duré au moins deux mois. Ellis restait seul dans son coin, moi je trainais avec d’autres personnes. Il était reparti dans sa solitude, mais le bon côté des choses, c’est que plus personnes ne se moquait de plus. Mais le problème c’est que nous étions dans un orphelinat et quelqu’un pouvait venir nous adopter à n’importe quel moment. Ce jour là, Ellis devait partir dans sa famille adoptive. Le pire de tout, c’était que cette famille adoptive habitaient loin, très loin. Et Ellis ne m’avait toujours pas pardonné. Je fis parti des enfants et des adultes qui regardèrent Ellis s’en aller.

Il monta dans la voiture qui aller l’emmener loin de moi. Je le vis monter, mais je vis surtout la boite, notre boite, qu’il tenait entre ses mains. La voiture démarra et avança doucement, puis plus vite et je me mis à courir après elle en criant :

« ELLIS ! JE T’AIME ! ELLIS ! »

Je ne sais pas s’il m’a entendu, mais il s’est retourné. Je vis à travers le carreau qu’il pleurait. Il ouvrit la vitre et il me balança la boite qui roula jusqu’à mes pieds.

« Je te pardonne Gabriel ! On se reverra un jour ! Cap ?!
- Cap ! »

J’ai arrêté de courir pour ramasser la boite. La voiture disparue peu à peu de ma vue. Moi aussi, je me mis à pleurer. On se reverra un jour…Oui mais de quel semaine ? De quel mois ? De quel année ? Il y avait plus de chance que je ne le revois plus jamais. Enfin ! J’ai dis cap, je ferai tout pour le retrouver. Et est-ce que lui essayera de me revoir ? Puisque c’est lui qui a lancé le gage, il ne me cherchera surement pas. Il attendra que je viennes vers lui. C’est le jeu.
Mais je l'ai dis. Personne n'a été cap de nous séparer.


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III - New Life But Same Memories

Quelques temps plus tard, ce fut à mon tour de me faire adopter et de vivre loin de l’orphelinat où tout mes souvenirs avec Ellis reposaient. Je ne voulais pas vraiment m’en aller de cette endroit, mais je n’avais pas le choix. J’étais entré dans cette orphelinat avec peu d’affaires et une boite, je suis ressorti de l’orphelinat avec peu d’affaires et une boite. Mais une boite qui renfermait tellement de choses à présent. Je n’avais pas oublié Ellis. Comment pourrais-je l’oublier alors que la boite qu’il a tenu tant de fois était dans mes mains à présent ?

« Tu vivras chez moi à présent, Gabriel. Tu peux me considérer comme une deuxième mère.
- Tu peux toujours courir ! Je n’ai pas de mère, j’en ai jamais eu et je n’en aurai jamais. »

Je plains réellement cette femme qui a eu le courage de m’adopter. Elle voulait être ma seconde mère ? Elle ne savait rien de ce qui l’attendait. J’étais le pire des enfants. Même sans Ellis j’arrivais à me faire remarquer. Profitant de la moindre chose pour faire une connerie. Je n’ai jamais su si cette femme regrettait mon adoption. En tout cas, ça a duré jusqu’à mes quinze ans.
Etrangement, à cet âge, j’ai reçu une lettre. Non. Un parchemin. Il m’indiquait que j’étais accepté au pensionnat Moonlight. La femme qui m’a adopté ainsi que moi n’avions aucuns souvenirs de m’avoir inscrit dans cette école. Cette horrible femme m’envoya tout de même là-bas. Essayait-elle de se débarrasser de moi ? Enfin je m’en fichais un peu d’elle.

Je suis entré dans cette école avec peu d’affaires et surtout avec cette boite.

Autre chose à ajouter ?

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Hors rpg

Pseudo : Sutakii
Fréquence de Connexion : Sans doute sept jours sur sept...
Niveau en RP : Je ne sais pas si j'ai un bon niveau ou non...En tout cas j'en fais depuis trois ans.
Avez-vous lu le Règlement ? Bien sur, je peux être sage parfois.
Où avez-vous connu le forum ? Je l'ai connu loin. Enfaite une personne que j'adore m'a gentiment donné le lien...Mais promis je le rend ! 8D

Bienvenue

Ciel!!! Ah, zut! *va changer de compte*

Bon, je recommence! Bienvenue, Ciel-chan, ou Sutakii-senpai, ou bref, on s'en fiche! Bienvenue sur le forum (-- hé c'est Len ton Avatar, moi j'ai son opposé, Honne Dell xD) et j'espère que tu t'y plairas!
Au cas où tu ne l'aurais pas encore réalisé, watashi wa Claude desu
Bref, fais-nous signe lorsque ta présentation sera terminée!

Haha bienvenue à toi! Tu sembles très intéressant

Bienvenue!
J'adore ton côté humoristique dans ta fiche!

Bienvenue!

KYAAAAH!!!! ENFIN!!! Je suis tellement contente de faire ta connaissance!!

Marchi tout le monde pour vos bienvenue ~

J'ai -enfin- terminé ma présentation !

Bienvenue, monsieur Miles!
Je tiens à vous féliciter pour votre présentation. Riche en détails et très joliment écrite.
Je ne vois rien à reprocher, bref tout est beau pour moi, vous êtes accepté monsieur Miles!
Vous n'avez qu'à attendre la validation du Surveillant, et tout sera beau!

Cette présentation est accepté.
Bienvenue à Moonlight Academy Gabriel Miles,
et que je ne vois prends pas à manquer vos cours...